Etiennette PARIGI

Tiré du poème de Jalaludîn Rumi, mystique Soufi, intitulé "Quand je mourrai" :

Quand je mourrai
Quand on sortira mon cercueil
Tu ne dois jamais penser que ce monde me manque

Ne versez pas de larmes
Ne vous lamentez pas et ne vous apitoyez pas
Je ne tombe pas dans le gouffre d'un monstre

Quand vous verrez qu'on transporte mon cadavre, ne pleurez pas mon départ
Je ne pars pas
J'arrive à l'amour éternel

Quand on me laissera dans la tombe
Ne dites pas au revoir
Rappelez-vous qu'une tombe n'est qu'un voile du paradis qui se trouve derrière

Vous me verrez seulement descendre vers une tombe
Maintenant regardez-moi m'élever
Comment peut-il y avoir une fin quand le soleil se couche ou que la lune se baisse

On dirait la fin, on dirait un coucher de soleil
Mais en réalité c'est une aube
Quand la tombe vous enferme, c'est là que votre âme est libérée

Avez-vous déjà vu une graine tombée à terre
Ne pas renaître d'une nouvelle vie
Pourquoi devriez-vous douter de l'ascension d'une graine nommée humain ?


Je t'aime Mamie, puisses-tu reposer en paix, et puisse ton souvenir à jamais dessiner des sourires sur nos visages et dans nos cœurs.

"C'est avec beaucoup de peine, alors que nous venons de perdre notre père Paul, d'apprendre le décès de votre maman.

Nous nous souvenons des quelques agréables moments passés avec Etiennette et son époux Pierre. Notamment lors du mariage de Sylvie et Hervé, du baptême de Jérôme, de leur anniversaire de mariage (20 ans) et du séjour à l'ile de Ré en 2006.

Nous vous adressons nos sincères condoléances et pensons bien à toute la famille.

Ci joint quelques photos

Martine et Jean Paul "

Je suis tellement triste Etiennette. Les souvenirs affluent... Les anniversaires communs à Hervé et à moi que nous avons fêtés à Laon (nous étions alors des enfants), la caravane que vous aviez prêtée à mes parents pour que nous puissions passer des vacances à Royan, vos séjours à Crépy où mes parents étaient si heureux de votre venue avec Pierre. Vous étiez une très belle personne. Vous avez su transmettre à vos enfants des valeurs de droiture ; vous allez leur laisser un vide immense et une peine incommensurable. Je devine leur chagrin, je le partage. Je ne vous oublierai pas.